Experts en : Antiquité
BELLAVANCE, Éric
Chargé de cours
- Bible
- Bible juive
- Exégèse de l'Ancien Testament
- Prophètes antérieurs
- Approches post coloniales
- Antiquité
- Antiquité gréco-romaine
- Traduction (histoire et théorie)
Mes recherches portent sur l’analyse historico-critique et postcoloniale des textes bibliques. Je m’intéresse particulièrement aux textes prophétiques et aux récits de création dans la Bible hébraïque et la littérature du Proche-Orient ancien. Je travaille également sur la transformation de l’identité israélite et du rapport à l’autre, à l’étranger, etc., à l’époque du Second Temple, principalement dans les livres d’Esdras et de Néhémie. Je participe également au projet francophone de traduction des manuscrits de la mer Morte (Bibliothèque de Qumrân).
Projets en cours
Je co-dirige présentement, avec le professeur Vivek Venkatesh (Département d’éducation, Université Concordia) un numéro de la revue Théologiques intitulé « Dire et/ ou maudire Dieu par la musique ». Nous proposons une série d’articles qui font état de l’ambivalence de la musique. Parfois utilisée pour dire Dieu, mais aussi pour maudire Dieu, la musique oscille entre promotion et dénonciation de Dieu et de la religion en général. En somme, la musique forme et transforme le rapport entre l’humain et Dieu. La parution est prévue pour 2018.
LUSIGNAN, Serge
Professeur émérite
- Moyen Âge
- Antiquité
- France
- 15e siècle
- Classification, comparaison et évolution des langues du monde
- Contacts entre langues et changement linguistique
- Administration de la justice
- Administration locale, régionale et nationale
- Droit administratif
- Organisation politique et administrative
- Variations linguistiques et sociétés
- Mouvements sociaux (Culture politique, société et idéologies)
Histoire de l'utilisation du latin et français par les différents palliers de l'administration royale française au XIVe siècle : chancellerie, prévôté de Paris et bailliages.
PERREAULT, Jacques Y.
Professeur titulaire
- Archéologie
- Architecture
- Céramiques
- Colonisation et décolonisation
- Grèce ancienne
- Urbanisme
- Antiquité
- Proche-Orient ancien
- Antiquité gréco-romaine
- Grèce
- Syrie (République arabe syrienne)
Mes intérêts portent sur la colonisation grecque, l'urbanisme colonial et les relations entre Grecs et "Barbares". Pour tenter de répondre aux questions soulevées par ces problématiques, je dirige deux missions archéologiques. La première, en Syrie, se situe dans la grande baie de Ras el Bassit. Il s'agit de l'antique Posidèion des Grecs, l'un des sites de contacts les plus anciens du 1er millénaire avant notre ère entre les Grecs et les populations de la côte syro-palestinienne. Les recherches menées sur ce site nous permettent de mieux apprécier l'évolution des contacts entre Grecs et Orientaux et le développement d'une des périodes charnières de l'art et de l'architecture de la Grèce Antique, la période orientalisante.
La seconde fouille, le site d'Argilos, se trouve en Grèce du Nord, une région que les Grecs ont colonisée à partir du VIIIIème siècle avant notre ère. Ce site était la plus ancienne colonie grecque dans la région du Bas-Strymon, un établissement fondé par des colons venant de l'île cycladique d'Andros. Argilos a connu une période de grande prospérité aux VIème et Vème siècles avant notre ère, et les fouilles ont révélé des bâtiments étonnamment bien conservés, grâce auxquels nous pouvons étudier le développement urbain d'une cité coloniale, l'évolution de l'habitat domestique, les contacts et les échanges avec les populations indigènes (voir : www.argilos.org).
À Montréal, dans les locaux du Laboratoire d'archéologie méditerranéenne, les étudiants et les auxiliaires de recherche travaillent sur les bases de données liées à ces projets, et participent à l'analyse stylistique et chronologique du mobilier archéologique mis au jour dans les fouilles.
RASCHLE, Christian
Professeur agrégé, Directeur
- Rome ancienne
- Antiquité tardive
- Empire romain
- Empire et impérialisme
- Christianisme
- Culture
- Numismatique
- Épigraphie grecque et latine
- Histoire comparée
- Histoire des idées
- Histoire sociale
- Historiographie
- Relations internationales
- Antiquité
J’enseigne l’histoire romaine, les sciences dites auxiliaires (épigraphie, numismatique et littérature) et les cours de latin au niveau avancé au sein du Centre d’études classiques (détaché à 50%) et au Département d’histoire. Mon champ de recherche principal porte sur l’histoire de l’empire romain, en particuliers la période de l’empire tardif ( 192-565). J’y diviserai mes activités de recherche en trois catégories.
- Mon intérêt principal porte sur l’histoire de l’administration et du système politique de l’empire romain, notamment la réorganisation des provinces de l’empire romain tardif .
- Je consacre un deuxième volet de mes recherches à des thèmes d’histoire culturelle et des mentalités sous l’empire romain tardif. Cet intérêt découle directement de mon intérêt principal, parce que j’ai été souvent confronté à des sources littéraires pour l’histoire administrative de l’empire, dont il fallait tout d’abord comprendre l’arrière-plan culturel pour mieux saisir les opinions exprimées face aux changements administratifs. Mon intérêt dans ces recherches porte particulièrement sur les auteurs latins et grecs qui s’expriment sur des faits politiques sans qu’ils soient classifiés dans la catégorie “historiographie”, tels que les sermons prononcés par les pères de l’Église Ambroise et Jean Chrysostome, les discours panégyriques de Thémistios, ou la poésie épique.
- Le troisième volet est dédié à l’histoire des sciences de l’Antiquité et des thèmes historiographiques liés à elles soit à des personnages de l’Antiquité (Constantin le Grand) ou des écrits des auteurs anciens (Tite-Live et Ammien Marcellin).
Mes étudiants au niveau de M.A. et de Ph.D. se sont dédiés pour la plupart aux deux premiers champs de recherche, mais pas exclusivement. Peu importe le sujet de recherche, je préconise une bonne formation dans les langues anciennes (latin et grec), les langues modernes (anglais, allemand, italien et espagnol selon le sujet) et dans les sciences dites auxiliaires (littérature, épigraphie et numismatique) comme éléments clés pour une réussite de toute sorte de recherche avancée.
ROBINSON, Rebecca
Professeure adjointe
Rebecca Robinson est historienne de la Chine ancienne, de la période des Royaumes combattants aux dynasties Han (441 AEC - 220 EC). Elle travaille également sur la République romaine et le début de l'Empire. Ses recherches se concentrent sur les questions de gouvernance, en particulier à leurs intersections avec d'autres aspects de la société, tels que la religion et l'environnement. Elle s'intéresse particulièrement à l'impact durable des institutions politiques et sociales de l'Antiquité, afin d'établir un dialogue entre le monde antique et le présent. Ses recherches actuelles portent sur les modes de pouvoir politique dans la Chine ancienne, en examinant les théories politiques, les lois et les archives administratives afin de comprendre comment l'État tentait de surveiller sa population. Elle relie cette recherche à des histoires plus larges de la surveillance : comment les États ont-ils tenté de surveiller leur population dans le monde prémoderne ?
Son premier livre, Imperial Cults : Religion and Politics in the Early Han and Roman Empires (Oxford, 2023) a démontré que les réformes des institutions religieuses sous les règnes de le Han empereur Wu et d'Auguste étaient un élément important de la consolidation de l'autorité et de l'identité impériales dans les empires Han et romain. En travaillant de manière comparative, elle a pu remettre en question les idées établies sur la religion et l'État, en posant de nouvelles questions à partir de matériaux familiers. Elle a publié des articles dans le Journal of World History, Études Chinoises, entre autres, ainsi que plusieurs chapitres de livres dans des volumes édités.