Experts en : Histoire socioreligieuse
AKL, Joseph George
Doctorant
Ma recherche a pour objectif d'étudier la création, la circulation et la réception en Angleterre (XIIIe-XVIe siècle) des vitae des religieuses-laïques (mulieres religiosae) de la Belgique et des Pays-Bas du XIIIe siècle.
Directeurs : Gordon Blennemann (Université de Montréal) et Alison More (University of Toronto)
COUTURE, James
Doctorant
Titre de la thèse : La fête, l’évêque et le roi : fonctions et usages des cérémonies religieuses dans l’Occident latin (IVe-VIIIe s.)
Projet : L’objectif de ma thèse est d’analyser l’interaction entre le phénomène religieux et la culture festive dans l’Occident du IVe au VIIIe siècle, en mettant en lumière l’importance des célébrations dans la construction de la religiosité médiévale. Cette recherche vise à comprendre comment les fêtes chrétiennes ont évolué et répondu aux besoins des populations médiévales, et comment ces dernières ont contribué à redéfinir les pratiques festives.
Direction : Gordon Blennemann (UdeM) et Anne-Marie Helvétius (Université Paris VIII)
DESLANDRES, Dominique
Professeure titulaire
- Altérité
- Découvertes et explorations européennes
- Échanges épistolaires
- Éducation
- Histoire comparée
- Histoire socioreligieuse
- Identité
- Identité sexuelle et genre
- Mysticisme
- Ordres religieux
- Religions, identités et politiques
- Amériques
- Europe
- France
- Époque moderne
- Autochtones
- Autorité et pouvoir
- Esclavage
- État
- Empire et impérialisme
- Colonies
- Histoire sociale
- Histoire politique
- Justice
- Québec
- 16e siècle
- 17e siècle
- 18e siècle
Ma recherche porte ainsi sur l’histoire comparée de la construction identitaire aux 16e-18e siècles en Europe et en Amérique et comporte plusieurs volets complémentaires : la vision de l’Autre et la question de soi (épistème et mentalités; objectifs et méthodes de la persuasion); le rôle des deux sexes dans la construction identitaire individuelle et collective; la trace historique et la mémoire de soi. Suivant le premier axe, j’ai publié, Croire et faire croire. Les missions françaises au 17e siècle (Paris, Fayard, 2003) qui démontre les liens profonds unissant la perception de l’altérité et les représentations de l’identité moderne dans le contexte de la première mondialisation que constitue l’impérialisme missionnaire alors même que la France subissait une véritable colonisation interne. Découlant de cette recherche, un second axe apparu en cours de route, m’a permis de mettre en chantier deux dossiers parallèles : le premier, Les autobiographies spirituelles et l’émergence du sujet moderne, a pour objectif de comprendre comment les hommes et les femmes de la métropole française et des colonies apprennent à se reconnaître comme des sujets agissants. Le second dossier, qui constitue le troisième axe de mes recherches et qui s’intitule Mémoire de soi, mémoire des autres, interroge, par la comparaison des annales de diverses congrégations religieuses en France et en Nouvelle-France, les traces que les petites collectivités désirent laisser à la postérité, au prix parfois d’une certaine distorsion de la commémoration. De ce chantier, émane l’invitation à diriger une histoire scientifique des Sulpiciens du Canada dans laquelle les chapitres que j’ai rédigés concernent le devoir de mémoire, les marqueurs identitaires, les relations aux autres qu’entretiennent les Sulpiciens, ces acteurs importants de l’histoire montréalaise (D. Deslandres, John A. Dickinson et Ollivier Hubert, dir. Les Sulpiciens de Montréal. Une histoire de pouvoir et de discrétion, (Montréal, Fides, 2007)). Dans la même perspective, j’ai codirigé avec Raymond Brodeur et Thérèse Nadeau-Lacour, Lecture inédite de la modernité aux origines de la Nouvelle-France. Marie Guyart de l’Incarnation et les autres fondateurs religieux (Québec, Les Presses de l’Université Laval, 2010) à l’occasion du 400e de la fondation de la ville de Québec. Présentement, je poursuis mes travaux sur les rôles des sexes, des ethnies, de la religion et de la politique dans l’histoire de l’expansion française moderne. Plus particulièrement, ma recherche sur les peuples autochtones et allochtones qui ont fait l’histoire de Montréal souligne non seulement les rapports de pouvoir à l'oeuvre dans la société montréalaise du régime français mais aussi le passé esclavagiste de la Nouvelle-France.
LAPRISE, Maxime
Doctorant
- Europe
- Moyen Âge
- Église médiévale
- Histoire sociale
- Culture
- Représentations
- Histoire socioreligieuse
- Christianisme
Titre de la thèse : Une histoire sociale du rite d'offertoire en Europe occidentale de 750 à 950
Projet de thèse : Cette recherche a pour objectif d’analyser les fondements sociaux et culturels ainsi que les fonctions idéelles et matérielles du rituel d’offertoire en Europe occidentale de 750 à 950. Grâce à l’étude de cette pratique liturgique d’une grande signifiance spirituelle, il s’agit aussi d’examiner les profondes transformations socioreligieuses qui animent le dernier tiers du haut Moyen âge.
Directeurs : Gordon Blennemann, Didier Méhu
OWNBY, David
Professeur honoraire
- Intellectuels
- Mouvements sociaux
- Religion
- Chine
- Époque contemporaine
- Époque moderne
- Taïwan
- Amérique du Nord
- 20e siècle
- 21e siècle
- 19e siècle
- Culture
- Mouvements sociaux (Culture politique, société et idéologies)
- Contextes idéologiques, politiques, économiques et sociaux des transformations sociales
- Philosophies et idéologies
- Bouddhisme
- État
- Pensée chinoise
- Imaginaire chinois
- Histoire socioreligieuse
- Religions, identités et politiques
Mes intérêts de recherche principaux portent sur l’histoire de la religion en Chine moderne et contemporaine. J’ai travaillé surtout sur des groupes issus du milieu populaire, ayant fait du terrain en Chine, à Taiwan, et en Amérique du nord. Or l’évolution du fait religieux en Chine depuis la fin du XIXe siècle est extrêmement complexe, et nous ne pouvons pas étudier la religion populaire sans tenir compte des visées de l’État chinois ainsi que la posture des religions institutionnalisées. Et en vue du renouveau religieux en cours en Chine depuis la fin de l’ère maoïste, même les recherches historiques à ce sujet revêtent d’une importance contemporaine.
J'ai également lancé, avec des collègues à York et à UBC, un nouveau programme de recherche qui porte sur la vie intellectuelle contemporaine en Chine. Ce projet explore les rapports complexes entre la liberté d’expression grandissante dont jouissent des intellectuels, la recherche culturelle d’une identité qui sera à la fois moderne et chinoise, et le besoin criant de la part des autorités politiques chinoises de trouver une nouvelle légitimité idéologique. Ce programme est dès maintenant financé par une subvention Savoir/CRSH.