Experts en : Colonisation et décolonisation
AYANGMA BONOHO, Simplice
Professeur adjoint, Chercheur
- Santé
- Relations internationales
- Développement
- Afrique
- Afrique centrale
- 19e siècle
- 20e siècle
- 21e siècle
- Colonisation et décolonisation
- Colonies
- Empire et impérialisme
- Histoire économique
- Histoire sociale
- Postcolonialisme
- Afrique subsaharienne
- Cameroun
- Congo
- Gabon
- République démocratique du Congo
- République Centrafricaine
BALLOUD, Simon
Stagiaire postdoctoral, Chargé de cours
DEWAR, Helen
Professeure agrégée
- Colonisation et décolonisation
- Découvertes et explorations européennes
- Empire et impérialisme
- Justice
- Monde atlantique
- Nouvelle-France
- 17e siècle
- 18e siècle
- Amérique du Nord
- Colonies
- Canada
- Québec
Je suis historienne de la Nouvelle France et du monde atlantique aux XVIIe et XVIIIe siècles. Je m’intéresse tout particulièrement aux liens entre la formation de l’Etat et la construction des Empires, le développement des institutions capitalistes à grande échelle et l’histoire juridique de la colonisation. Découlant à la fois des historiographies américaines anglophone et francophone, ma recherche vise à recentrer l’histoire de l’Amérique du Nord français dans le cadre transnational du monde atlantique afin de mieux comprendre le processus de construction d’un Empire durant la période moderne.
Je travaille actuellement sur un manuscrit intitulé Contested Delegations: Subjects, Sovereignty and Law in the French Atlantic, 1598-1663, qui porte sur les prétentions judiciaires françaises en Amérique du Nord, telles qu’elles étaient faites à travers les compagnies de commerce et les propriétaires individuels dans la première moitié du XVIIe siècle. A travers des procès civils concernant pouvoirs et privilèges en Nouvelle France qui se sont déroulés en France pendant les trois premières décennies du dix-septième siècle, j’analyse les stratégies employées par plusieurs groupes concernés dans le projet colonial, tels que les marchands associés, les missionnaires, et les lieutenants du roi et du vice-roi. Mon travail met en cause la dichotomie entre l’espace colonial et l’espace métropolitain en démontrant les relations dialectiques entre la construction de la souveraineté outre-mer et la centralisation du pouvoir en France.
Découlant de mon manuscrit en cours, mon projet actuel vise à mieux comprendre l’histoire de l’établissement de l’administration royale en Nouvelle France en 1663 en adoptant une perspective comparée. Le projet élargit les repères géographiques traditionnels de cette histoire, mettant en perspective ce moment décisif dans l’histoire de la Compagnie des Indes Occidentales, dont les pouvoirs commerciaux, seigneuriaux et gouvernementaux s’étendaient non seulement en Nouvelle France mais aussi aux Antilles et sur la côte d’Afrique occidentale.
LAROCHELLE, Catherine
Professeure agrégée
- Altérité
- Représentations
- 19e siècle
- Éducation
- Empire et impérialisme
- Enfance
- Colonisation et décolonisation
- Nationalisme
- Ordres religieux
- Postcolonialisme
- Canada
- 20e siècle
- Autochtones
- Québec
- Canada (Québec)
Catherine Larochelle est professeure au département d’histoire de l’Université de Montréal, membre du comité éditorial de la revue HistoireEngagée.ca et chercheuse régulière du Centre d’histoire des régulations sociales. Elle est l’auteure du livre L’école du racisme. La construction de l’altérité à l’école québécoise (1830-1915) paru aux Presses de l’Université de Montréal en 2021 et lauréate de nombreux prix (Clio-Québec, Lionel-Groulx, meilleur livre français ACHE-CHEA). Une traduction anglaise de son livre paraîtra à l’automne 2023 aux University of Manitoba Press.
Ses recherches portent sur l’histoire socio-culturelle du Québec et du Canada aux 19e et 20e siècle. Ses recherches actuelles portent sur l’Oeuvre de la Sainte-Enfance (1920-1960) et sur le discours colonial missionnaire canadien au 19e siècle. Ses plus récents articles sont parus (ou à paraître) dans le Journal for the History of Childhood and Youth, Histoire Sociale/Social History et Revue d’histoire de l’éducation/Historical Studies in Education.
Expertises de recherche :
- Histoire de l’enfance et de la jeunesse; histoire de l’éducation
- Histoire de l’orientalisme et de l’imaginaire impérial du Québec/Canada
- Histoire coloniale du Canada; représentation des groupes autochtones
- Histoire des théories de la race et du racisme
- Histoire du missionariat canadien-français au XIXe et XXe siècles
MEREN, David
Chercheur, Professeur agrégé
- Relations internationales
- Canada
- Politique étrangère et de défense
- Développement
- Empire et impérialisme
- Colonisation et décolonisation
- Colonialisme
- 20e siècle
- Époque contemporaine
- Canada (Québec)
- Québec
- Mondialisation
- Nationalisme
J’enseigne l’histoire internationale canadienne et québécoise à l’Université de Montréal depuis 2011. Mon objectif est de profiter de l’histoire culturelle, l’histoire sociale, et les études postcoloniales afin d’acquérir et promouvoir une compréhension approfondie du Canada et du Québec dans le monde, ainsi que de la manière dont leurs activités internationales (gouvernementales et non gouvernementales) ont façonné et ont été façonnées par les expériences vécues par les populations qui habitent dans la moitié septentrionale de l’Amérique du Nord. J’emploie l’histoire internationale pour mieux comprendre le Canada et le Québec comme des structures de gouvernance, tout en les situant ainsi que leurs populations dans les courants transnationaux et mondiaux.
Mon premier livre, With Friends Like These : Entangled Nationalisms and the Canada-Québec-France Triangle, 1944-1970 (UBC Press, 2012), examine la dynamique triangulaire complexe entre le Canada, le Québec et la France en la situant dans l’histoire de la mondialisation. J’explore le concept de « nation » dans un monde de plus en plus globalisé et, par le fait même, les efforts déployés pour gérer les multiples identités qui s’y chevauchent. En outre, cette monographie fait partie de mes efforts de jeter la lumière sur la question d’ « empire » dans l’histoire internationale canadienne et québécoise. Ces intérêts de recherche ont également donné lieu à ma codirection d’un ouvrage collectif qui propose une réinterprétation critique de l’histoire internationale canadienne à travers le prisme de la race, Dominion of Race: Rethinking Canada’s International History (UBC Press, 2017).
Conformément à la perspective critique que je cherche à apporter sur l'histoire du Canada dans le monde, j’explore l’histoire du colonialisme de peuplement au Canada au Québec, car c’est impossible de comprendre l’histoire internationale canadienne et québécoise sans référence à l’histoire complexe des relations entre les Peuples autochtones et les colons. Cette idée se manifeste dans mes recherches actuelles qui portent sur l’histoire croisée de l’aide au développement canadienne après 1945 et la politique indienne du Canada.
MONNAIS, Laurence
Chercheuse, Professeure associée
- Colonisation et décolonisation
- Médecine
- Médicaments
- Postcolonialisme
- Santé
- Asie du Sud-Est
- Histoire de la médecine
- 19e siècle
- Anthropologie de la santé
- 20e siècle
- Viêt Nam
Historienne de la médecine et spécialiste de l’Asie du Sud-est (Viêt nam), je travaille depuis plus de quinze ans sur l’évolution des discours et des pratiques de santé du 19e siècle à nos jours, m’intéressant tout particulièrement depuis quelques années aux multiples « rencontres » entre médecine occidentale (biomédecine) et médecines dites alternatives et traditionnelles. Fervente partisane d’une approche pluridisciplinaire et transnationale, j’ai récemment développé des projets et publié sur le médicament comme objet social, les pratiques de santé des immigrants ou encore l’identité de la médecine vietnamienne.
Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le pluralisme en santé (2007-2017), je me propose en somme d'aider à mieux comprendre l'évolution des repères en santé des sociétés modernes, de la surconsommation de médicaments au refus du vaccin en passant par l’engouement pour les médecines douces, autant de comportements qui font l’objet de préoccupations grandissantes mais aussi d'interprétations qui méritent d'être sérieusement revisitées et historicisées.
PERREAULT, Jacques Y.
Professeur titulaire
- Archéologie
- Architecture
- Céramiques
- Colonisation et décolonisation
- Grèce ancienne
- Urbanisme
- Antiquité
- Proche-Orient ancien
- Antiquité gréco-romaine
- Grèce
- Syrie (République arabe syrienne)
Mes intérêts portent sur la colonisation grecque, l'urbanisme colonial et les relations entre Grecs et "Barbares". Pour tenter de répondre aux questions soulevées par ces problématiques, je dirige deux missions archéologiques. La première, en Syrie, se situe dans la grande baie de Ras el Bassit. Il s'agit de l'antique Posidèion des Grecs, l'un des sites de contacts les plus anciens du 1er millénaire avant notre ère entre les Grecs et les populations de la côte syro-palestinienne. Les recherches menées sur ce site nous permettent de mieux apprécier l'évolution des contacts entre Grecs et Orientaux et le développement d'une des périodes charnières de l'art et de l'architecture de la Grèce Antique, la période orientalisante.
La seconde fouille, le site d'Argilos, se trouve en Grèce du Nord, une région que les Grecs ont colonisée à partir du VIIIIème siècle avant notre ère. Ce site était la plus ancienne colonie grecque dans la région du Bas-Strymon, un établissement fondé par des colons venant de l'île cycladique d'Andros. Argilos a connu une période de grande prospérité aux VIème et Vème siècles avant notre ère, et les fouilles ont révélé des bâtiments étonnamment bien conservés, grâce auxquels nous pouvons étudier le développement urbain d'une cité coloniale, l'évolution de l'habitat domestique, les contacts et les échanges avec les populations indigènes (voir : www.argilos.org).
À Montréal, dans les locaux du Laboratoire d'archéologie méditerranéenne, les étudiants et les auxiliaires de recherche travaillent sur les bases de données liées à ces projets, et participent à l'analyse stylistique et chronologique du mobilier archéologique mis au jour dans les fouilles.
SAUL, Samir
Professeur titulaire
- Relations internationales
- Empire et impérialisme
- Colonisation et décolonisation
- Histoire économique
- France
- Monde arabe
- Époque contemporaine
- Économie
- Histoire politique
- Politique
- 19e siècle
- 20e siècle
Je publie, j'enseigne, et je dirige des étudiants (maîtrise, doctorat, postdoctorat) dans le domaine (ou la thématique) de l’histoire des relations internationales. Mes centres d’intérêt sont la France et le monde arabe. Je suis un élève et un continuateur de l’« école française » de l’histoire des relations internationales (HRI) qui a rénové l’étude du phénomène international par la prise en compte et l’intégration des « forces profondes » (économiques, sociales, institutionnelles, culturelles, etc.) dans l’analyse. Cette approche a généré une riche historiographie dont l’originalité a transformé et vivifié le champ de l’histoire internationale. L’élan donné est aussi porteur aujourd’hui qu’il l’a été hier en matière d’interrogations, d’enquêtes et de découvertes. Le nombre d’étudiants qui font des maîtrises et des doctorats en HRI en est une illustration.
La problématique qui m’a le plus intrigué est celle des rapports entre les dimensions politique et économique sur le plan international. Cette question a sous-tendu nombre de mes publications, notamment mon ouvrage sur les relations franco-égyptiennes issu d’un doctorat d’État français (je compte parmi les derniers à avoir obtenu ce vénérable diplôme du système universitaire français, remplacé désormais par la thèse unique). En histoire économique, mes intérêts se concentrent sur les mouvements de capitaux, le commerce international et l’histoire des entreprises (banques, pétrole, électricité).
Depuis 2004, je suis membre fondateur et coordonnateur du Groupement interuniversitaire pour l'histoire des relations internationales contemporaine (GIHRIC). Autant que faire de la recherche, enseigner me procure un réel plaisir, fait attesté par le Prix d’excellence en enseignement de la Faculté des arts et des sciences que j’ai remporté tôt dans la carrière. La flamme brûle toujours !
WIEN, Thomas
Professeur honoraire, Professeur associé
- Colonisation et décolonisation
- Communication
- Historiographie
- Monde atlantique
- Nouvelle-France
- Europe
- Asie
- 17e siècle
- Amérique du Nord
- Autochtones
- Mémoire
- Mémoire collective
- Sciences
- Québec
Mes recherches portent sur l’histoire de la Nouvelle-France, en long et en large, et sur ses prolongements européens. Je m’intéresse aux circulations de toute sorte (personnes, biens, savoirs, informations) entre l'Amérique amérindienne et française, et l'Europe occidentale et centrale (1660-1800). Je poursuis mes travaux sur le circuit commercial des fourrures nord-américaines, dans un espace finalement hémisphérique s'étendant du pays amérindien vers l'est, jusqu'aux confins de l'Asie.
Une projet sur la circulation des savoirs vise l'histoire naturelle comme dispositif d'appropriation, pour l'instant à travers les travaux de Jean-François Gaultier (1708-1756), médecin du roi à Québec et correspondant de l’Académie royale des sciences.
J’explore aussi le domaine de l'historiographie et des mémoires populaires, et notamment, la trajectoire posthume du Régime français au Canada, depuis la Conquête de 1759.