Passer au contenu

/ Département d'histoire

Je donne

Rechercher

Annie-Clara Gravel

Étudiante à la maîtrise

« Pour moi, l’option Histoire en pratique est le programme qu’il me fallait pour faire le lien entre ma formation et le marché du travail. »

Parlez-nous de votre cheminement universitaire jusqu’à maintenant.

J’ai commencé mon baccalauréat en histoire à l’Université de Montréal à l’automne 2014. Je n’ai jamais douté de mon choix, même si j’avais aussi un intérêt pour la criminologie. J’ai donc suivi quelques cours d’option dans ce domaine. À la fin de mon baccalauréat, j’ai entendu parler de la nouvelle maîtrise, Histoire en pratique, et j’ai vu qu’elle était parfaite pour moi! J’ai donc commencé ma maîtrise dans cette option en 2017.

Pourquoi avez-vous décidé de vous inscrire à l’option Histoire en pratique ?

J’ai choisi cette option pour plusieurs raisons. D’abord, en imaginant l’avenir, je ne me voyais pas vraiment faire un travail lié à l’enseignement. Lors de mon baccalauréat, une professeure avait mentionné que l’option permettait de mettre à profit nos compétences et nos connaissances en histoire dans plusieurs autres domaines, dont celui de la police et de la protection de patrimoine. J’ai appris qu’il y avait plusieurs débouchés concrets hors du monde académique pour les diplômés en histoire et qu’il suffisait de tracer sa propre voie. En plus, j’ai vu qu’on pouvait déjà commencer à paver notre chemin pendant un stage de 4 mois dans un milieu de travail lié à l’histoire.

Qu’appréciez-vous dans cette option ?

Pour moi, l’option Histoire en pratique est le programme qu’il me fallait pour faire le lien entre ma formation et le marché du travail. Dès la première session, le cours Histoire en pratique m’a permis d’acquérir des compétences en gestion de projets. En plus, dans ce séminaire, plusieurs conférenciers qui ont une formation en histoire et qui travaillent dans un domaine connexe sont venus se présenter. C’est d’ailleurs grâce à l’une de ces conférences, celle d’un enquêteur de la Gendarmerie royale du Canada, que j’ai vraiment réalisé que j’étais attirée par l’aspect « enquête » de l’histoire. L’historien, tout comme l’enquêteur, fouille les traces laissées par le passé pour reconstruire le récit d’une scène et tenter de trouver la vérité.

Où avez-vous réalisé votre stage et en quoi consistait votre travail ?

J’ai réalisé mon stage au Bureau de l’intégrité professionnelle et administrative (BIPA) de Saint-Jérôme, un bureau d’enquête qui a pour mission de surveiller la passation de contrats publics, de récupérer les sommes injustement payées par les citoyens, ainsi que de renforcer la vigilance des employés et de la population par de la formation et de la sensibilisation pouvant prévenir tout acte intolérable ou toute pratique interdite en matière d’éthique et d’intégrité. J’ai participé à la collecte de données et à la rédaction de rapports liés au renseignement. Les méthodes de recherche et d’analyse, ainsi que les capacités de réflexion et de rédaction que j’ai acquises en histoire m’ont beaucoup aidée pendant mon stage.

Selon vous, en quoi un historien ou une historienne peut-il apporter quelque chose de différent dans un milieu professionnel ?

Je crois que les compétences de l’historien sont très recherchées dans plusieurs milieux de travail. Les habiletés en recherche, en rédaction et en communication ouvrent beaucoup de portes. En plus, l’historien a un esprit de synthèse qui est très utile pour la rédaction de rapports de toutes sortes. Je crois que l’historien, friand de mises en contexte, contribue à la compréhension de phénomènes complexes, car il cherche toujours à élargir l’horizon de la question.