Celia Destemberg
Étudiante à la maîtrise
« Lorsque j’ai découvert que l’Université de Montréal proposait l’option Histoire en pratique, ça a tout de suite été un soulagement pour moi. Cette option me permettait d’allier ma passion pour l’histoire et ma volonté d’insertion professionnelle. »
Parlez-nous de votre cheminement universitaire jusqu’à maintenant.
Après avoir obtenu mon baccalauréat en France, j’ai entrepris des études universitaires en communication et marketing, mais cela ne me ressemblait pas. Après avoir immigré à Montréal, j’ai décidé de me réorienter dans ce que j’avais toujours aimé : l’histoire. De ce fait, je me suis inscrite au baccalauréat en histoire à temps plein à l’UQAM et j’ai ensuite poursuivi à la maîtrise en histoire dans l’option Histoire en pratique offerte à l’Université de Montréal.
Pourquoi avez-vous décidé de vous inscrire à l’option Histoire en pratique?
À la fin de mon baccalauréat, j’avais envie de poursuivre des études aux cycles supérieurs, mais je savais que je ne me destinais pas au domaine de la recherche ni de l’enseignement. J’avais 27 ans et j’avais hâte de me retrouver sur le marché du travail. Aussi, j’avais peur de ne pas trouver de travail en lien avec ma formation en histoire. Lorsque j’ai découvert que l’Université de Montréal proposait l’option Histoire en pratique, ça a tout de suite été un soulagement pour moi. Cette option me permettait d’allier ma passion pour l’histoire et ma volonté d’insertion professionnelle.
Qu’appréciez-vous dans cette option?
Indéniablement, c’est la réalisation d’un stage d’environ quatre mois à temps plein qui m’a séduite ainsi que la possibilité de choisir trois cours en fonction du lieu de stage. Le séminaire Histoire en pratique, donnée par Marc Carrier, a aussi été très formateur pour ma carrière. Une première partie du cours proposait d’entreprendre la gestion d’un projet en histoire qui m’a permis d’acquérir des outils en gestion de projet et des savoir-faire en histoire dans un secteur professionnel. La seconde partie du cours nous permettait chaque semaine de découvrir des perspectives d’emploi après l’obtention du diplôme grâce à des conférenciers, diplômés en histoire, qui évoluent maintenant dans différents milieux.
Comment s’est passé la recherche de stage?
J’ai été chanceuse, car je n’ai pas eu besoin de chercher! Grâce au cours de M. Carrier, j’ai coréalisé un projet pour l’École nationale de cirque de Montréal. L’univers du cirque et la culture d’entreprise m’ont tellement plu que j’ai demandé à réaliser mon stage à l’École nationale de cirque de Montréal et ils ont accepté ma candidature.
Où avez-vous réalisé votre stage et en quoi consistait votre travail?
L’École nationale de cirque m’a proposé comme mandat de valoriser la connaissance et la pratique des arts du cirque auprès des étudiants âgés de 8 à 14 ans. Pour ce faire, la première partie de mon stage a été consacrée à développer des outils de médiation culturelle et pédagogique portant sur l’histoire des arts du cirque et ses disciplines. Ces outils étaient destinés à être mis en œuvre lors des journées de la culture. La seconde partie de mon stage consistait à créer de courtes vidéos didactiques, ayant pour but de vulgariser l’histoire du cirque et susciter auprès des jeunes leur regard critique.
Selon vous, en quoi un historien ou une historienne peut-il apporter quelque chose de différent dans un milieu professionnel?
Grâce à ses connaissances et compétences acquises durant sa formation, l’historien maitrise l’art de la recherche et de la synthèse sur un sujet donné. Il sait aussi se conformer à une méthode de travail rigoureuse. Pour moi, l’historien dispose d’une boite à outils très complète qu’il déclinera tout au long de sa carrière, en s’adaptant aux divers projets sur lesquels il évoluera, qu’importe son domaine d’application.