Passer au contenu

/ Département d'histoire

Je donne

Rechercher

Félix Nadeau

Étudiant à la maîtrise

« Je me suis inscrit dans une volonté d’ouvrir un plus large éventail de possibilités sur le marché du travail. De plus, je voulais tenter l’expérience d’être un historien au sein d’une institution muséale. »

Parlez-nous de votre cheminement universitaire jusqu’à maintenant.

Après une année universitaire au baccalauréat en enseignement de l’univers social au secondaire à l’Université du Québec à Trois-Rivières, j’ai effectué un transfert au baccalauréat en histoire à l’Université de Montréal avant de poursuivre à la maîtrise en histoire dans l’option Histoire en pratique.

Pourquoi avez-vous décidé de vous inscrire à l’option Histoire en pratique ?

Principalement, dans une volonté d’ouvrir un plus large éventail de possibilités sur le marché du travail. De plus, je voulais tenter l’expérience d’être un historien au sein d’une institution muséale.

Qu’appréciez-vous dans cette option ?

L’immersion dans un emploi concret nécessitant l’expertise et les connaissances d’un historien et pouvoir l’expérimenter durant 4 mois.

Pourquoi avoir choisi ce milieu de stage? Quelle a été votre réflexion lors de ce choix?

Avec l’acquisition d’une spécialisation du 20e siècle et surtout des grands conflits qui y sont reliés, le Musée canadien de la guerre s’est imposé de lui-même comme le milieu de stage par excellence pour compléter ma maîtrise.

Comment s’est passée la recherche de stage?

Très rapide. Nous avons communiqué directement avec le Musée qui a accepté la demande de stage. En moins d’un mois, nous avions un contrat de stage signé par l’ensemble des parties.

Où avez-vous réalisé votre stage et en quoi consistait votre travail ?

Au Musée canadien de la guerre (MCG) à Ottawa. J’ai participé :

  • À la recherche de sujets parmi les archives photographiques, matérielles et papiers pour des publications sur les médias sociaux du MCG.

  • À la recherche de contenus potentiels parmi les archives pour des expositions temporaires.

  • À la recherche de contenus pour la réfection de diverses sections (pont de corvette, péniche de débarquement en Normandie) de la galerie permanente portant sur la Seconde Guerre mondiale.

  • Recenser les messages transmis par le biais des manuels scolaires aux étudiants québécois du secondaire de 1950 à 2018, plus particulièrement ceux portant sur l’importance de la crise de la conscription de 1942 au Québec.

Selon vous, en quoi un historien ou une historienne peut-il apporter quelque chose de différent dans un milieu professionnel ?

Un nouveau regard, un nouvel angle d’approche ou d’analyse, une expertise, une méthodologie. Cependant, chaque historien est, selon moi, unique et sa contribution n’en sera que plus diversifiée au sein des milieux professionnels.