Laurent Lefebvre
Étudiant à la maîtrise
« Grâce aux conférenciers du cours Histoire en pratique, j’ai découvert les différents débouchés professionnels hors du milieu académique. »
Parlez-nous de votre cheminement universitaire jusqu’à maintenant.
J’ai fait mon baccalauréat au Département d’histoire de l’Université de Montréal entre 2012 et 2015. Lors de ma troisième année, j’ai entrepris une année d’échange à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV). J’ai entrepris une maîtrise en histoire en option recherche en septembre 2015. En janvier 2016, j’ai cofondé avec un collègue le conseil d’initiative académique étudiant (CIAÉ) dont les 4 à 7 causeries sont devenus un incontournable au Département d’histoire. Après trois années difficiles en recherche, j’ai décidé de changer d’option. Entre juillet et novembre 2018, j’ai effectué mon stage à la Société historique et culturelle du Marigot.
Pourquoi avez-vous décidé de vous inscrire à l’option Histoire en pratique ?
Plusieurs éléments m’ont emmené vers l’option Histoire en pratique. À la suite de ma participation au conseil d’initiative académique étudiant (CIAÉ), à titre de cofondateur et de président, j’ai pris conscience de mon impact sur la vie étudiante du Département et de mes capacités en tant qu’organisateur d’événements et mobilisateur. L’option Histoire en pratique correspond davantage à mes aspirations.
Qu’appréciez-vous dans cette option ?
Acquérir des compétences et des expériences professionnelles en lien avec l’histoire. Je peux mettre à profit mes compétences dans des milieux professionnels et professionnalisant. J’ai apprécié pouvoir effectuer ce stage durant ma maîtrise. Grâce aux conférenciers du cours Histoire en pratique, j’ai découvert les différents débouchés professionnels hors du milieu académique.
Pourquoi avoir choisi ce milieu de stage? Quelle a été votre réflexion lors de ce choix?
À la suite d'une rencontre avec un orienteur, je voulais faire un stage en communication au sein d’une société historique ou d’un organisme culturel. Je cherchais un stage où je pouvais exploiter mes talents créatifs et de gestion. M’étant impliqué sur le plan parascolaire comme organisateur d’événements, vulgarisateur culturel et promoteur d’organisme, j’ai voulu faire un stage dans lequel je pouvais tirer profit de ces expériences. De plus, je voulais travailler avec les gens et faire découvrir l’histoire à un large public.
Comment s’est passée la recherche de stage?
À vrai dire, j’ai été extrêmement chanceux! Au lendemain de mon changement de programme, j’ai demandé à mon ami et cofondateur du CIAÉ, Alexandre Dubé, archiviste à la Société historique et culturelle du Marigot, si son employeur cherchait un stagiaire. Une semaine plus tard, j’avais une entrevue avec la directrice générale de l’organisme, Louise Levac. Moins d’un mois plus tard, je commençais mon stage et une belle aventure au Marigot!
Où avez-vous réalisé votre stage et en quoi consistait votre travail ?
J’ai effectué mon stage à la Société historique et culturelle du Marigot à Longueuil en tant que responsable des communications. À ce titre, j’ai été un véritable homme-orchestre. Mes principales tâches étaient de gérer les réseaux sociaux du Marigot, d’établir les stratégies de communication de l’organisme, de rédiger des demandes de subvention et de commandites et finalement, de concevoir des événements pour l’organisme.
Selon vous, en quoi un historien ou une historienne peut-il apporter quelque chose de différent dans un milieu professionnel ?
Il y a tant de choses que les historiens peuvent apporter aux milieux professionnels (souvent inconnues des historiens eux-mêmes)! En plus de posséder des connaissances hors du commun sur le passé humain, les historiens acquièrent des compétences très recherchées par les employeurs. Notre formation nous permet de développer un esprit d’analyse et de synthèse accru. La plupart des historiens de formation ressortent du Département avec une très belle prose bien supérieure à la moyenne.