Experts en : Antiquité gréco-romaine
BELLAVANCE, Éric
Chargé de cours
- Bible
- Bible juive
- Exégèse de l'Ancien Testament
- Prophètes antérieurs
- Approches post coloniales
- Antiquité
- Antiquité gréco-romaine
- Traduction (histoire et théorie)
Mes recherches portent sur l’analyse historico-critique et postcoloniale des textes bibliques. Je m’intéresse particulièrement aux textes prophétiques et aux récits de création dans la Bible hébraïque et la littérature du Proche-Orient ancien. Je travaille également sur la transformation de l’identité israélite et du rapport à l’autre, à l’étranger, etc., à l’époque du Second Temple, principalement dans les livres d’Esdras et de Néhémie. Je participe également au projet francophone de traduction des manuscrits de la mer Morte (Bibliothèque de Qumrân).
Projets en cours
Je co-dirige présentement, avec le professeur Vivek Venkatesh (Département d’éducation, Université Concordia) un numéro de la revue Théologiques intitulé « Dire et/ ou maudire Dieu par la musique ». Nous proposons une série d’articles qui font état de l’ambivalence de la musique. Parfois utilisée pour dire Dieu, mais aussi pour maudire Dieu, la musique oscille entre promotion et dénonciation de Dieu et de la religion en général. En somme, la musique forme et transforme le rapport entre l’humain et Dieu. La parution est prévue pour 2018.
BERNAER-BABIN, Ephéline
Doctorante
Titre de la thèse : Frapper monnaie au féminin : le monnayage de Cléopâtre VII à l'aune des traditions hellénistiques et romaines (IIIe siècle av.-Ier apr. J.-C.)
Le règne de Cléopâtre VII, essentiellement conté du point de vue du vainqueur, a certes fait l’objet d’une myriade d’études mais n’a pas été soumis à une analyse numismatique complète. Les monnaies demeurent pourtant les sources les plus tangibles eu égard à la pénurie des données documentaires et au caractère biaisé des sources littéraires. L’objectif phare de ma thèse consiste à fournir le corpus intégral et inédit du monnayage de la reine, en recourant à la fois à une analyse technique (métrologie, rapports de coins) et iconographique (choix des portraits/types adoptés en fonction du métal et du contexte), afin de saisir les buts et logiques de chaque émission et les moyens qu’employa la souveraine pour gouverner son royaume. Ce corpus est complété par un catalogue typologique des monnaies des reines hellénistiques (Basilissai) et femmes romaines (Matronae, Augustae), afin de déceler les influences et divergences entre les différentes traditions monétaires au sein d'un arc spatio-temporel large (IIIe av.-Ier apr. J.-C. entre Orient grec et Occident romain). Il sera dès lors possible de s'interroger sur la façon dont les femmes de pouvoir figuraient sur les monnaies : titres, épithètes, figuration, attributs, apparat et divinités auxquels elles étaient associées, dépendemment de l’autorité émettrice, du métal et du contexte politique pour in fine, cerner les significations cachées derrière chaque typologie. Cette recherche permettra à la fois d’améliorer notre connaissance/compréhension du règne de Cléopâtre VII et rendra compte de l’évolution des représentations monétaires féminines durant quatre siècles.
Directeurs de thèse : Christian R. Raschle (Université de Montréal, Montréal), Thomas Faucher (Centre des Études Alexandrines, Alexandrie, Égypte)
PERREAULT, Jacques Y.
Professeur titulaire
- Archéologie
- Architecture
- Céramiques
- Colonisation et décolonisation
- Grèce ancienne
- Urbanisme
- Antiquité
- Proche-Orient ancien
- Antiquité gréco-romaine
- Grèce
- Syrie (République arabe syrienne)
Mes intérêts portent sur la colonisation grecque, l'urbanisme colonial et les relations entre Grecs et "Barbares". Pour tenter de répondre aux questions soulevées par ces problématiques, je dirige deux missions archéologiques. La première, en Syrie, se situe dans la grande baie de Ras el Bassit. Il s'agit de l'antique Posidèion des Grecs, l'un des sites de contacts les plus anciens du 1er millénaire avant notre ère entre les Grecs et les populations de la côte syro-palestinienne. Les recherches menées sur ce site nous permettent de mieux apprécier l'évolution des contacts entre Grecs et Orientaux et le développement d'une des périodes charnières de l'art et de l'architecture de la Grèce Antique, la période orientalisante.
La seconde fouille, le site d'Argilos, se trouve en Grèce du Nord, une région que les Grecs ont colonisée à partir du VIIIIème siècle avant notre ère. Ce site était la plus ancienne colonie grecque dans la région du Bas-Strymon, un établissement fondé par des colons venant de l'île cycladique d'Andros. Argilos a connu une période de grande prospérité aux VIème et Vème siècles avant notre ère, et les fouilles ont révélé des bâtiments étonnamment bien conservés, grâce auxquels nous pouvons étudier le développement urbain d'une cité coloniale, l'évolution de l'habitat domestique, les contacts et les échanges avec les populations indigènes (voir : www.argilos.org).
À Montréal, dans les locaux du Laboratoire d'archéologie méditerranéenne, les étudiants et les auxiliaires de recherche travaillent sur les bases de données liées à ces projets, et participent à l'analyse stylistique et chronologique du mobilier archéologique mis au jour dans les fouilles.