Experts en : Histoire politique
ABALO, Komi
Doctorant
Titre de la thèse : L'Afrique occidentale francophone entre le franc CFA et le projet de développement économique et social depuis 1960
Projet de thèse : Loin d’être neutre, la monnaie a toujours joué un rôle prépondérant dans le développement économique des pays et constitue un outil essentiel des politiques nationales. Par ailleurs, la détention d’une monnaie forte peut influencer les rapports économiques. En effet, plusieurs éléments concourent à l’évolution politique, sociale, économique, voire religieuse, d’une nation. La monnaie constitue un facteur de souveraineté incontournable pour tout pays africain. En quoi la monnaie peut-elle être un handicap au développement d’un pays, étant donné que l’indépendance politique marche de pair avec l’autonomisation économique ? L’indépendance suppose, pour une nation, l’existence d’un pays, d’un État dans lequel les résidents exercent l'auto-gouvernance et, habituellement, une souveraineté totale sur le territoire ; mais elle exige aussi l’indépendance énergétique, monétaire et économique. Nous voudrions ici réfléchir sur la question fondamentale du franc CFA en Afrique tant dans son fonctionnement, ses méthodes que dans la dynamique de son évolution dans le développement économique et social des pays francophones d’Afrique subsaharienne depuis 1960.
Directeurs : Samir Saul, Etienne Thévenin (Université de Lorraine)
ARSENAULT, Mathieu
Professeur adjoint
- Autochtones
- Histoire politique
- Historiographie
- Empire et impérialisme
- Amérique du Nord
- 18e siècle
- 19e siècle
- 20e siècle
- Échanges épistolaires
- Santé
- Québec
Spécialiste de l’histoire québécoise et canadienne aux 19e et 20e siècles, mes recherches portent sur l’activisme politique autochtone, les relations avec l’État et la construction de l’État colonial en Amérique du Nord britannique au milieu du 19e siècle. Je m’intéresse particulièrement au rôle de la Couronne et aux dynamiques centre/périphérie dans l’étude des pratiques discursives, des pétitions et autres échanges épistolaires entre les communautés autochtones et les centres administratifs du pouvoir colonial et transatlantique.
Mes recherches actuelles portent sur le rapport au territoire et la transformation de l’architecture résidentielle au sein des communautés autochtones du Québec, de l’Ontario et des Maritimes dans les années 1800 à 1880. Étudiant la participation des Premières Nations à l’établissement de noyaux villageois sur des terres leur étant réservées avant la « création » législative des réserves indiennes dans les années 1850, ces recherches apportent de nouvelles perspectives quant au rôle du Département des Affaires indiennes et des acteurs autochtones dans la mise en place d’expérimentations sociales sous la forme de « villages modèles » dans les années 1820-1840. Elles explorent ainsi l’émergence de nouvelles formes d’architecture résidentielle encouragées, conçues ou développées par l’État et par les Premières Nations, afin de redéfinir la participation autochtone à l’économie coloniale et de remodeler le rapport de ces communautés avec le territoire.
Je m’intéresse également à l’écriture politique des femmes autochtones aux 18e et 19e siècles – en particulier les veuves –, à l’histoire de la santé, de la vaccination et des rapports entre les médecins et les communautés autochtones en périphérie de l’espace colonial dans la seconde moitié du 19e siècle, de même qu’à l’historiographie et à la philosophie de l’histoire.
DESLANDRES, Dominique
Professeure titulaire
- Altérité
- Découvertes et explorations européennes
- Échanges épistolaires
- Éducation
- Histoire comparée
- Histoire socioreligieuse
- Identité
- Identité sexuelle et genre
- Mysticisme
- Ordres religieux
- Religions, identités et politiques
- Amériques
- Europe
- France
- Époque moderne
- Autochtones
- Autorité et pouvoir
- Esclavage
- État
- Empire et impérialisme
- Colonies
- Histoire sociale
- Histoire politique
- Justice
- Québec
- 16e siècle
- 17e siècle
- 18e siècle
Ma recherche porte ainsi sur l’histoire comparée de la construction identitaire aux 16e-18e siècles en Europe et en Amérique et comporte plusieurs volets complémentaires : la vision de l’Autre et la question de soi (épistème et mentalités; objectifs et méthodes de la persuasion); le rôle des deux sexes dans la construction identitaire individuelle et collective; la trace historique et la mémoire de soi. Suivant le premier axe, j’ai publié, Croire et faire croire. Les missions françaises au 17e siècle (Paris, Fayard, 2003) qui démontre les liens profonds unissant la perception de l’altérité et les représentations de l’identité moderne dans le contexte de la première mondialisation que constitue l’impérialisme missionnaire alors même que la France subissait une véritable colonisation interne. Découlant de cette recherche, un second axe apparu en cours de route, m’a permis de mettre en chantier deux dossiers parallèles : le premier, Les autobiographies spirituelles et l’émergence du sujet moderne, a pour objectif de comprendre comment les hommes et les femmes de la métropole française et des colonies apprennent à se reconnaître comme des sujets agissants. Le second dossier, qui constitue le troisième axe de mes recherches et qui s’intitule Mémoire de soi, mémoire des autres, interroge, par la comparaison des annales de diverses congrégations religieuses en France et en Nouvelle-France, les traces que les petites collectivités désirent laisser à la postérité, au prix parfois d’une certaine distorsion de la commémoration. De ce chantier, émane l’invitation à diriger une histoire scientifique des Sulpiciens du Canada dans laquelle les chapitres que j’ai rédigés concernent le devoir de mémoire, les marqueurs identitaires, les relations aux autres qu’entretiennent les Sulpiciens, ces acteurs importants de l’histoire montréalaise (D. Deslandres, John A. Dickinson et Ollivier Hubert, dir. Les Sulpiciens de Montréal. Une histoire de pouvoir et de discrétion, (Montréal, Fides, 2007)). Dans la même perspective, j’ai codirigé avec Raymond Brodeur et Thérèse Nadeau-Lacour, Lecture inédite de la modernité aux origines de la Nouvelle-France. Marie Guyart de l’Incarnation et les autres fondateurs religieux (Québec, Les Presses de l’Université Laval, 2010) à l’occasion du 400e de la fondation de la ville de Québec. Présentement, je poursuis mes travaux sur les rôles des sexes, des ethnies, de la religion et de la politique dans l’histoire de l’expansion française moderne. Plus particulièrement, ma recherche sur les peuples autochtones et allochtones qui ont fait l’histoire de Montréal souligne non seulement les rapports de pouvoir à l'oeuvre dans la société montréalaise du régime français mais aussi le passé esclavagiste de la Nouvelle-France.
TIPEI, Alex
Professeure adjointe, Chercheuse
- Europe
- Europe de l’Est
- France
- Balkans
- Roumanie
- Époque moderne
- Grèce
- Nationalisme
- Relations internationales
- Identité
- Philanthropie
- Histoire comparée
- Histoire des idées
- Histoire politique
- 19e siècle
- Siècle des lumières
- Période romantique
Alex Tipei est une historienne transnationale. Ses recherches portent sur les réseaux d’élites politiques et intellectuels qui ont lié l’Europe du sud-est à la France pendant le XIXe siècle. Elle a obtenu son doctorat à l’Université d’Indiana et elle a eu des postes en tant que chercheure et/ou enseignante aux universités d’Illinois, Princeton, McGill et de Bucarest avant de commencer sa position chez UdeM.
A transnational historian of Europe, Alex Tipei’s research focuses on networks of political and intellectual elites that connected Southeastern Europe (notably the lands that make up present-day Romania and Greece) and France in the early nineteenth century. She received her PhD from Indiana University and held research and teaching positions at the University of Illinois, Princeton University, McGill University, and the University of Bucharest before coming to UdeM.
VALLIÈRES, Louis
Chargé de cours, Doctorant
- Guerre froide
- Relations internationales
- Histoire politique
- Époque contemporaine
- Époque moderne
- 20e siècle
- États-Unis
- France
- Monde arabe
- Israël
Titre de la thèse : Le Parti socialiste, François Mitterrand et la question israélo-palestinienne (1971-1986)
Projet de thèse : Cette thèse a pour objectif d’analyser l’évolution de la posture du Parti socialiste français sur la question israélo-palestinienne avant et après l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand (1971-1986)
Directeur : Samir Saul