Experts en : Nationalisme
HAMZAH, Dyala
Professeure agrégée
- Empire ottoman
- Espace public
- Mouvements sociaux
- Nationalisme
- Opinion publique
- Panarabisme
- Panislamisme
- Religion
- Renaissance arabe
- Colonialisme
- Monde arabe
- 18e siècle
- 19e siècle
- 20e siècle
- Époque contemporaine
- Moyen-Orient
Mes intérêts de recherche portent sur l’émergence d’un espace public « transnational » pendant la Renaissance arabe et les enjeux de l’instruction et de la citoyenneté aux époques coloniale et post-coloniale. Je m’intéresse au rôle central de la presse, des associations et des professions, ainsi qu’aux effets du pluralisme juridique dans le contexte des réformes centralisatrices de l’Empire ottoman pendant le long XIXe siècle. Partant, je m’attache à suivre l’ascendance d’une classe moyenne qui promeut ou conteste les idéologies de l’heure (ottomanisme, panislamisme, panarabisme, etc.) en les arrimant à certaines institutions et en en désarticulant d’autres, ce qui me permet de comprendre autrement que sur le seul mode national le devenir post-impérial et postcolonial des provinces ottomanes arabes.
Les dynamiques de dominations et de résistances dans le monde arabe contemporain, constituent donc un prolongement de ma recherche. Elles sont aussi au cœur de mon enseignement. « L’État-nation », de sa construction sous tutelle coloniale à sa consolidation autocratique, fut conçu, appréhendé et subi fort différemment par divers groupes. Véritable lieu de réfraction des discours féministe, nationaliste, islamiste et gauchiste, ses déficiences structurelles comme son efficace sont à lire au prisme de cet espace public transnational qui paradoxalement le précède et qu’il n’a jamais su subsumer.
Mon travail porte enfin sur le processus de démocratisation du champ d’expertise islamique au XXe siècle. Je m’intéresse en particulier aux legs et usages de l’historiographie, de la philosophie, et du droit islamiques à l’époque contemporaine, notamment dans les discours nationaliste et islamiste. Corollairement, je m’attache à l’évolution institutionnelle et curriculaire des mosquées–universités tels al-Azhar, al-Zaytuna, al-Qarawiyyin, du XVIIIe siècle jusqu’à leur nationalisation dans les années soixante du XXe siècle.
LAROCHELLE, Catherine
Professeure agrégée
- Altérité
- Représentations
- 19e siècle
- Éducation
- Empire et impérialisme
- Enfance
- Colonisation et décolonisation
- Nationalisme
- Ordres religieux
- Postcolonialisme
- Canada
- 20e siècle
- Autochtones
- Québec
- Canada (Québec)
Catherine Larochelle est professeure au département d’histoire de l’Université de Montréal, membre du comité éditorial de la revue HistoireEngagée.ca et chercheuse régulière du Centre d’histoire des régulations sociales. Elle est l’auteure du livre L’école du racisme. La construction de l’altérité à l’école québécoise (1830-1915) paru aux Presses de l’Université de Montréal en 2021 et lauréate de nombreux prix (Clio-Québec, Lionel-Groulx, meilleur livre français ACHE-CHEA). Une traduction anglaise de son livre paraîtra à l’automne 2023 aux University of Manitoba Press.
Ses recherches portent sur l’histoire socio-culturelle du Québec et du Canada aux 19e et 20e siècle. Ses recherches actuelles portent sur l’Oeuvre de la Sainte-Enfance (1920-1960) et sur le discours colonial missionnaire canadien au 19e siècle. Ses plus récents articles sont parus (ou à paraître) dans le Journal for the History of Childhood and Youth, Histoire Sociale/Social History et Revue d’histoire de l’éducation/Historical Studies in Education.
Expertises de recherche :
- Histoire de l’enfance et de la jeunesse; histoire de l’éducation
- Histoire de l’orientalisme et de l’imaginaire impérial du Québec/Canada
- Histoire coloniale du Canada; représentation des groupes autochtones
- Histoire des théories de la race et du racisme
- Histoire du missionariat canadien-français au XIXe et XXe siècles
MEREN, David
Professeur agrégé, Chercheur
- Relations internationales
- Canada
- Politique étrangère et de défense
- Développement
- Empire et impérialisme
- Colonisation et décolonisation
- Colonialisme
- 20e siècle
- Époque contemporaine
- Canada (Québec)
- Québec
- Mondialisation
- Nationalisme
J’enseigne l’histoire internationale canadienne et québécoise à l’Université de Montréal depuis 2011. Mon objectif est de profiter de l’histoire culturelle, l’histoire sociale, et les études postcoloniales afin d’acquérir et promouvoir une compréhension approfondie du Canada et du Québec dans le monde, ainsi que de la manière dont leurs activités internationales (gouvernementales et non gouvernementales) ont façonné et ont été façonnées par les expériences vécues par les populations qui habitent dans la moitié septentrionale de l’Amérique du Nord. J’emploie l’histoire internationale pour mieux comprendre le Canada et le Québec comme des structures de gouvernance, tout en les situant ainsi que leurs populations dans les courants transnationaux et mondiaux.
Mon premier livre, With Friends Like These : Entangled Nationalisms and the Canada-Québec-France Triangle, 1944-1970 (UBC Press, 2012), examine la dynamique triangulaire complexe entre le Canada, le Québec et la France en la situant dans l’histoire de la mondialisation. J’explore le concept de « nation » dans un monde de plus en plus globalisé et, par le fait même, les efforts déployés pour gérer les multiples identités qui s’y chevauchent. En outre, cette monographie fait partie de mes efforts de jeter la lumière sur la question d’ « empire » dans l’histoire internationale canadienne et québécoise. Ces intérêts de recherche ont également donné lieu à ma codirection d’un ouvrage collectif qui propose une réinterprétation critique de l’histoire internationale canadienne à travers le prisme de la race, Dominion of Race: Rethinking Canada’s International History (UBC Press, 2017).
Conformément à la perspective critique que je cherche à apporter sur l'histoire du Canada dans le monde, j’explore l’histoire du colonialisme de peuplement au Canada au Québec, car c’est impossible de comprendre l’histoire internationale canadienne et québécoise sans référence à l’histoire complexe des relations entre les Peuples autochtones et les colons. Cette idée se manifeste dans mes recherches actuelles qui portent sur l’histoire croisée de l’aide au développement canadienne après 1945 et la politique indienne du Canada.
TIPEÏ, Alex
Professeure adjointe, Chercheuse
- Europe
- Europe de l’Est
- France
- Balkans
- Roumanie
- Époque moderne
- Grèce
- Nationalisme
- Relations internationales
- Identité
- Philanthropie
- Histoire comparée
- Histoire des idées
- Histoire politique
- 19e siècle
- Siècle des lumières
- Période romantique
Alex Tipei est une historienne transnationale. Ses recherches portent sur les réseaux d’élites politiques et intellectuels qui ont lié l’Europe du sud-est à la France pendant le XIXe siècle. Elle a obtenu son doctorat à l’Université d’Indiana et elle a eu des postes en tant que chercheure et/ou enseignante aux universités d’Illinois, Princeton, McGill et de Bucarest avant de commencer sa position chez UdeM.
A transnational historian of Europe, Alex Tipei’s research focuses on networks of political and intellectual elites that connected Southeastern Europe (notably the lands that make up present-day Romania and Greece) and France in the early nineteenth century. She received her PhD from Indiana University and held research and teaching positions at the University of Illinois, Princeton University, McGill University, and the University of Bucharest before coming to UdeM.