Experts en : Histoire sociale
AYANGMA BONOHO, Simplice
Professeur adjoint, Chercheur
- Santé
- Relations internationales
- Développement
- Afrique
- Afrique centrale
- 19e siècle
- 20e siècle
- 21e siècle
- Colonisation et décolonisation
- Colonies
- Empire et impérialisme
- Histoire économique
- Histoire sociale
- Postcolonialisme
- Afrique subsaharienne
- Cameroun
- Congo
- Gabon
- République démocratique du Congo
- République Centrafricaine
BERTRAND, Anaïs
Doctorante
Titre de la thèse : Le pillage des collectionneurs juifs en France sous l'Occupation : une approche prosopographique 1940 - 1944 (provisoire)
Projet de thèse : Ce projet de thèse s'intéresse à l'attitude des collectionneurs juifs d'art face à la persécution en France entre 1940 - 1944 en analysant sociologiquement les trajectoires de ces victimes grâce à une analyse prosopographique.
Directrice et directeur : Deborah Barton, Carl Bouchard
DALTON, Susan
Professeure agrégée
- Identité sexuelle et genre
- Identité
- Patrimoine culturel
- Histoire sociale
- 18e siècle
- France
- Italie
- 19e siècle
Mon dernier livre porte sur les salonnières vénitiennes (telles que Giustina Renier Michiel et Isabella Teotochi Albrizzi) et les hommes qu’elles fréquentaient (tels que Ugo Foscolo, Ippolito Pindemonte et Melchiorre Cesarotti), à la fin du 18e siècle et au début du 19e siècle. J’affirme notamment que ces salonnières se sont basées sur le rôle qu’elles jouaient au sein des salons littéraires pour se proposer comme intermédiaires culturelles dans leurs publications, en simplifiant les écrits érudits des hommes de lettres de leur entourage, les rendant ainsi accessibles à un plus large public.
Mon projet actuel porte sur l'impact de l'expansion du marché du livre et du décollage de la presse commerciale sur la posterité des femmes italiennes célèbres au XIXe siècle.
DESLANDRES, Dominique
Professeure titulaire
- Altérité
- Découvertes et explorations européennes
- Échanges épistolaires
- Éducation
- Histoire comparée
- Histoire socioreligieuse
- Identité
- Identité sexuelle et genre
- Mysticisme
- Ordres religieux
- Religions, identités et politiques
- Amériques
- Europe
- France
- Époque moderne
- Autochtones
- Autorité et pouvoir
- Esclavage
- État
- Empire et impérialisme
- Colonies
- Histoire sociale
- Histoire politique
- Justice
- Québec
- 16e siècle
- 17e siècle
- 18e siècle
Ma recherche porte ainsi sur l’histoire comparée de la construction identitaire aux 16e-18e siècles en Europe et en Amérique et comporte plusieurs volets complémentaires : la vision de l’Autre et la question de soi (épistème et mentalités; objectifs et méthodes de la persuasion); le rôle des deux sexes dans la construction identitaire individuelle et collective; la trace historique et la mémoire de soi. Suivant le premier axe, j’ai publié, Croire et faire croire. Les missions françaises au 17e siècle (Paris, Fayard, 2003) qui démontre les liens profonds unissant la perception de l’altérité et les représentations de l’identité moderne dans le contexte de la première mondialisation que constitue l’impérialisme missionnaire alors même que la France subissait une véritable colonisation interne. Découlant de cette recherche, un second axe apparu en cours de route, m’a permis de mettre en chantier deux dossiers parallèles : le premier, Les autobiographies spirituelles et l’émergence du sujet moderne, a pour objectif de comprendre comment les hommes et les femmes de la métropole française et des colonies apprennent à se reconnaître comme des sujets agissants. Le second dossier, qui constitue le troisième axe de mes recherches et qui s’intitule Mémoire de soi, mémoire des autres, interroge, par la comparaison des annales de diverses congrégations religieuses en France et en Nouvelle-France, les traces que les petites collectivités désirent laisser à la postérité, au prix parfois d’une certaine distorsion de la commémoration. De ce chantier, émane l’invitation à diriger une histoire scientifique des Sulpiciens du Canada dans laquelle les chapitres que j’ai rédigés concernent le devoir de mémoire, les marqueurs identitaires, les relations aux autres qu’entretiennent les Sulpiciens, ces acteurs importants de l’histoire montréalaise (D. Deslandres, John A. Dickinson et Ollivier Hubert, dir. Les Sulpiciens de Montréal. Une histoire de pouvoir et de discrétion, (Montréal, Fides, 2007)). Dans la même perspective, j’ai codirigé avec Raymond Brodeur et Thérèse Nadeau-Lacour, Lecture inédite de la modernité aux origines de la Nouvelle-France. Marie Guyart de l’Incarnation et les autres fondateurs religieux (Québec, Les Presses de l’Université Laval, 2010) à l’occasion du 400e de la fondation de la ville de Québec. Présentement, je poursuis mes travaux sur les rôles des sexes, des ethnies, de la religion et de la politique dans l’histoire de l’expansion française moderne. Plus particulièrement, ma recherche sur les peuples autochtones et allochtones qui ont fait l’histoire de Montréal souligne non seulement les rapports de pouvoir à l'oeuvre dans la société montréalaise du régime français mais aussi le passé esclavagiste de la Nouvelle-France.
DESSUREAULT, Christian
Professeur honoraire
- Économie
- Familles
- Histoire sociale
- Milieu rural
- Mondialisation
- Nouvelle-France
- 18e siècle
- 19e siècle
- Canada (Québec)
J’ai d’abord consacré les premières années de ma carrière à des études sur le régime seigneurial canadien, sur l’économie rurale, sur la vie matérielle des paysans, sur les structures sociales, sur la famille et les réseaux de parenté dans le monde rural québécois des 18e et 19e siècles. Depuis quelques années, je poursuis en collaboration avec d’autres chercheurs des recherches sur les institutions locales dont les fabriques paroissiales, les milices sédentaires, les syndics scolaires afin de mieux comprendre les modalités de recrutement et de renouvellement des élites dans les campagnes du Québec précapitaliste.
DICKINSON, John A.
Professeur honoraire
- Canada
- Canada (Québec)
- Nouvelle-France
- Europe
- 17e siècle
- 18e siècle
- Époque moderne
- Mouvements sociaux
- Culture
- Émigration et immigration
- Régions transfrontalières
- Histoire sociale
- Autochtones
John A. Dickinson a enseigné l’histoire du Canada préindustriel aux départements d’histoire de l’Université de Western Ontario et de l’Université de Montréal. Il a publié des ouvrages et des articles sur la justice en Nouvelle-France, sur les rapports entre Amérindiens et Européens, et sur les sociétés rurales au Québec et en Normandie aux XVIIe et XVIIIe siècles.
LAPRISE, Maxime
Doctorant
- Europe
- Moyen Âge
- Église médiévale
- Histoire sociale
- Culture
- Représentations
- Histoire socioreligieuse
- Christianisme
Titre de la thèse : Une histoire sociale du rite d'offertoire en Europe occidentale de 750 à 950
Projet de thèse : Cette recherche a pour objectif d’analyser les fondements sociaux et culturels ainsi que les fonctions idéelles et matérielles du rituel d’offertoire en Europe occidentale de 750 à 950. Grâce à l’étude de cette pratique liturgique d’une grande signifiance spirituelle, il s’agit aussi d’examiner les profondes transformations socioreligieuses qui animent le dernier tiers du haut Moyen âge.
Directeurs : Gordon Blennemann, Didier Méhu
RASCHLE, Christian
Professeur agrégé, Directeur
- Rome ancienne
- Antiquité tardive
- Empire romain
- Empire et impérialisme
- Christianisme
- Culture
- Numismatique
- Épigraphie grecque et latine
- Histoire comparée
- Histoire des idées
- Histoire sociale
- Historiographie
- Relations internationales
- Antiquité
J’enseigne l’histoire romaine, les sciences dites auxiliaires (épigraphie, numismatique et littérature) et les cours de latin au niveau avancé au sein du Centre d’études classiques (détaché à 50%) et au Département d’histoire. Mon champ de recherche principal porte sur l’histoire de l’empire romain, en particuliers la période de l’empire tardif ( 192-565). J’y diviserai mes activités de recherche en trois catégories.
- Mon intérêt principal porte sur l’histoire de l’administration et du système politique de l’empire romain, notamment la réorganisation des provinces de l’empire romain tardif .
- Je consacre un deuxième volet de mes recherches à des thèmes d’histoire culturelle et des mentalités sous l’empire romain tardif. Cet intérêt découle directement de mon intérêt principal, parce que j’ai été souvent confronté à des sources littéraires pour l’histoire administrative de l’empire, dont il fallait tout d’abord comprendre l’arrière-plan culturel pour mieux saisir les opinions exprimées face aux changements administratifs. Mon intérêt dans ces recherches porte particulièrement sur les auteurs latins et grecs qui s’expriment sur des faits politiques sans qu’ils soient classifiés dans la catégorie “historiographie”, tels que les sermons prononcés par les pères de l’Église Ambroise et Jean Chrysostome, les discours panégyriques de Thémistios, ou la poésie épique.
- Le troisième volet est dédié à l’histoire des sciences de l’Antiquité et des thèmes historiographiques liés à elles soit à des personnages de l’Antiquité (Constantin le Grand) ou des écrits des auteurs anciens (Tite-Live et Ammien Marcellin).
Mes étudiants au niveau de M.A. et de Ph.D. se sont dédiés pour la plupart aux deux premiers champs de recherche, mais pas exclusivement. Peu importe le sujet de recherche, je préconise une bonne formation dans les langues anciennes (latin et grec), les langues modernes (anglais, allemand, italien et espagnol selon le sujet) et dans les sciences dites auxiliaires (littérature, épigraphie et numismatique) comme éléments clés pour une réussite de toute sorte de recherche avancée.